Paul-Harry Aithnard, Directeur régional Ecobank pour l’Afrique de l'Ouest francophone et Directeur général de Ecobank Côte d'Ivoire, livre son point de vue à Jeune Afrique, en soulignant que les entreprises africaines doivent contribuer à l'éradication du paludisme.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, 627 000 personnes dans le monde sont décédées du paludisme en 2020 et 241 millions de personnes ont été touchées par la maladie. La plupart des décès sont survenus en Afrique subsaharienne.
Le paludisme a également des effets négatifs sur les entreprises en raison de l’absentéisme, de la baisse de productivité et des coûts des prestations de santé qu’il entraîne. De fait, on estime à 12 milliards de dollars US les pertes économiques directes dues au paludisme chaque année en Afrique. On estime également que les ménages africains perdent jusqu’à 25 % de leurs revenus à cause de ce fléau.
Selon l’OMS, il faudrait investir 10,3 milliards de dollars US par an pour espérer éliminer le paludisme d’ici à 2030 mais, en 2020, seuls 30 % de ce montant ont été investis au niveau mondial.
Dans son article, Paul-Harry Aithnard, explique qu’à moins d’une forte mobilisation des entreprises privées, l’impact du paludisme risque de s’aggraver dans les années à venir, tant pour les populations que pour l’économie.
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