Elisa Desbordes-Cisse, notre directrice des opérations, était à Kigali pour évoquer ce que les grandes entreprises africaines peuvent faire afin d’aider à combler le fossé entre les femmes et les hommes.
Les femmes sont à l’origine de 60 % du travail effectué dans le monde, mais ne gagnent que 10 % des revenus mondiaux et ne possèdent que 1 % des biens. En Afrique, 70 % des femmes sont exclues sur le plan financier. L’Afrique présente un écart de financement de 42 milliards USD entre les hommes et les femmes. Selon le rapport de McKinsey intitulé « Power of Parity Report : Advancing Women’s Equality in Africa », la parité des genres en Afrique est de 0,58 (1 serait la parité totale). Sans action drastique, le continent pourrait mettre 140 ans à atteindre la parité réelle.
La conférence 2022 de African Philanthropy Forum, qui s’est tenue à Kigali les 24 et 25 octobre, avait pour thème « Philanthropes africains – combler le fossé entre les genres ». Elle a réuni des acteurs clés pour aborder et approfondir la compréhension de l’impact de l’inégalité des genres, notamment son interaction avec les dimensions politiques, sociales et culturelles.
La directrice des opérations de la Fondation Ecobank, Elisa Desbordes-Cisse, comptait parmi les intervenants. Commentant la contribution que les entreprises peuvent apporter, elle a précisé : « Atteindre l’égalité des genres dans et par l’éducation est l’un des outils les plus puissants dont nous disposons pour combler le fossé entre les femmes et les hommes. L’éducation des femmes et des filles est l’un des investissements les plus judicieux que les pays africains puissent réaliser. Les entreprises africaines ont un rôle essentiel à jouer ».
Pour en savoir plus sur l’African Philanthropy Forum, cliquez ici